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Il est possible que l'exoplanète atteinte se révele hostile à l'homme.

 

Il existe donc deux solutions toujours en cours de recherche pour y remédier : la terraformation et la trangénèse.

 

 

1) La terraformation.

 

     La terraformation consiste à modifier les propriétés (chimiques, climatiques et athmospériques) d'une planéte, dans le but de permettre la vie de type terrestre. Il s’agit d’une science qui étudie la transformation de l'environnement naturel d'une planète, d'un satellite naturel ou d'un autre corps céleste, afin de s'y installer en réunissant les conditions d’une vie de type terrestre.

 

Ce concept est apparu en 1942 dans un roman fantastique de Jack Williamson, c’est en effet lui qui a imaginé chaques étapes se rattachant à une terraformation.

 

Le terme officiel en France est écogenèse.

             

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour commencer prenons l'exemple de Gliese 581d.

 

La terraformation d’une planète froide, comme Gliese 581d, nécessite plusieurs étapes indispensables.

 

Tout d’abord, il faut réchauffer l’atmosphère de la planète. Pour cela, il existe divers moyens :

 

  • injecter de grandes quantités de CO2 dans l’atmosphère pour augmenter l’effet de serre.

  • répandre des bactéries méthanogènes (= qui produit des quantités substantielles de méthane) capables de survivre en milieu extrême tout en rejetant du méthane, un puissant gaz à effet de serre.

  • construire des usines chimiques produisant des dizaines de milliards de tonnes de CFC (des molécules dont l’effet de serre peut être 10 000 fois supérieur à celui du CO2).

  • capturer des astéroïdes regorgés d’ammoniac, un autre gaz à effet de serre, et les faire percuter la planète.

  • faire exploser des bombes thermonucléaires afin de réveiller des volcans éteints qui rejetteront également du CO2.

  • construire de grands miroirs de plusieurs kilomètres de diamètre qui reflèteront la lumière de l'étoile pour faire fondre les glaces et libérer le CO2 qui y était emprisonné.

  • répandre une poudre noire sur la surface de la planète afin de réduire son albédo de Bond. En réfléchisant moins la lumière, la planète renvoie moins d'énergie et sa température augmente.

                                

            

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'augmentation de l'effet de serre provoquera une augmentation de la température qui fera fondre les glaces. Elles pourront alors libérer du CO2 ce qui fera a nouveau augmenter l'effet de serre. Au bout d'une centaine d'année, la planète possédera alors une athmosphère assez épaisse pour bloquer les rayonnements nocifs provenant de l'espace.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’augmentation du taux dioxygène dans l’atmosphère favorisera l’émergence et la croissance de plantes qui rejetteront, par la photosynthèse, encore plus de dioxygène.

 

Cette terraformation pourrait en théorie fonctionner. Cependant, outre les difficultés financières que cela implique, elle relève de procédés que l’on ne maîtrise pas entièrement. En effet, il faut avant tout pouvoir atteindre les exoplanètes. De plus, c'est impossible de transporter les bactéries et les bombes thermonucléaires à bord d'un vaisseau. Ensuite, nous ne connaissons aucun moyen de capturer des astéroïdes ou des comètes afin de les dévier de leur trajectoire.

 

 

2) La transgénèse.

 

Une seconde solution pourrait permettre de vivre sur une exoplanète : modifier l'organisme humain pour l'adapter au milieu en question. Un des procédés les plus connus et les mieux maîtrisés dans le domaine de la manipulation génétique est la transgénèse.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La transgénese consiste à prélever, chez un être vivant, un gène codant pour un caractère bien particulier : c'est le transgène. Il sera ensuite introduit dans la cellule œuf (appelée cellule transgénique) d'un autre être vivant qui développera par la suite le caractère en question. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il faudrait prélever sur les gènes codant pour résister aux conditions sur des organismes extrémophiles, on obtiendrait alors des "humains transgéniques" possédant les caractéres qui les rendront résistant aux conditions hostiles pour un homme normal.

 

Par exemple, pour Gliese 581d qui posséde une température de surface faible :

 

Les gènes permettant à certains organismes psychotolérants tels que le methanococcoides

burtonii de résister à des températures de l'ordre de -20°C pourraient permettre à un

homme de résister au froid grâce à certaines protéines antigel.

 

Il existe de nombreux autres gènes pour permettre à un homme de résister à des conditions hostiles comme de supporter de hautes températures, à supporter de fortes pressions, à vivre sans atmosphère...

 

 

           Or les organismes en question sont unicellulaire, autrement dit assez simples alors que le métabolisme humain est constitué d'un nombre incalculable de cellules. Modifier le génome humain par la transgénèse est extrêmement complexe. Par conséquent, les résultats obtenus seraient aléatoires (d'autres modifications pourraient apparaître).

 

De plus, par cause d'éthique les manipulations sur les humains sont interdites par la loi.

 

 

                    

Vue d'artiste des différentes étapes de la terraformation (de la gauche vers la droite) d'une exoplanète de type martien.

Un exemple de terraformation : schéma des différentes étapes de la terraformation de Mars.

Anabaena sphaerica (une espèce de cyanobactéries).

Pour que l’atmosphère devienne respirable pour un homme, il va falloir répandre des cyanobactéries, autrement appelées "algues bleu-vert", responsables de la présence de dioxygène sur Terre, capable de résister à un climat difficile, et dont le rôle consiste à capter le CO2 pour rejeter du dioxygène (c’est la photosynthèse).

La transgénèse, afin d'être réussie, nécessite plusieurs étapes indispensables :

 

  • rechercher un caractère intéressant chez un organisme vivant.

  • repérer la protéine responsable de ce caractère.

  • identifier le futur transgène (ou gène d’intérêt) qui code pour cette protéine.

  • isoler et extraire le transgène et/ou en reproduire la séquence de nucléotides (à l’aide de la PCR = Polymerase Chain Reaction) si nécessaire.

  • modifier le transgène pour orienter et limiter son expression à une partie de l’organisme ou à un stade de son développement.

  • introduire le transgène dans le noyau cellulaire de la (des) cellule(s) receveuse(s).

  • contrôler l’efficacité de l’expression du transgène (transcription de l'ADN, maturation de l'ARNpré-messager, traduction de l'ARNmessager).

  • sélectionner les cellules exprimant le gène ajouté.

  
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